29 août 2007

Cookies pistaches et chocolat



Ne jamais rester sur une déception. C'est ce que j'ai immédiatement pensé ce matin après un FOIRAGE TOTAL de mes Pastis Landais.
Sensés être des brioches, ils avaient la texture de cannelés, ou de clafoutis. Bref, ils n'ont pas monté et il y avait beaucoup trop de liquides. Je ne comprend pas car c'est une recette du Larousse des Desserts de Pierre Hermé.

Mais ne restons pas sur une défaite. En guise de lot de consolation j'ai décidé de faire un truc qui ne peut que marcher à tous les coups : les cookies ! J'avais envie de tester une autre recette que celle des "vrais cookies américains" et je me suis donc tournée vers Bergamote qui semble avoir trouvé sa recette idéale de cookies même qu'elle "n'en changera plus jamais" (même sous la torture ?). Il fallait que j'essaie moi aussi. Mais contrairement à elle, j'aime bien varier les textures : parfois carrément croquantes, ou crousti-moelleuses, ou moelleuses-coulantes, selon l'envie du moment. Mes essais de recettes de cookies différents ont encore de l'avenir devant elles, donc.
Les cookies pistaches et chocolat

Ingrédients :

- 125 gr de beurre mou
- 125 gr de cassonade
- 175 gr de farine blanche
- 1 oeuf
- 1 cuillère à café rase de levure chimique
- 20 gr de poudre d'amande
- 1 pincée de sel
- 1 poignée de pistaches grillées à la poêle
- 90 gr de pépites de chocolat

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.

Mélanger le beurre et la cassonade jusqu'à obtention d'un mélange crémeux.

Incorporer l'oeuf, bien mélanger, puis la farine, la levure, les amandes, le sel.

Mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène, un peu collante.

Former des boules un peu plus grosses que la taille d'une noix.

Les rouler dans les pistaches et chocolat.
Déposer les boules de pâte sur une plaque recouverte de papier cuisson, et cuire 9 minutes à 180°C.

Décoller les cookies une fois refroidis seulement.


28 août 2007

Douceur de fin d'été




Non, ce gâteau n'est pas là pour vous déprimer "zut, déjà la fin de l'été !" mais pour vous montrer à quel point on entre dans une belle saison qui garde les températures agréables de l'été, tout en donnant des fruits plus automnaux comme la mirabelle, ou la mûre. S'il y a un truc que j'adore en ce moment, c'est me balader et sentir les odeurs de fruits mûrs écrasés sous les arbres, ou aller cueillir des mûres le long du petit chemin sur les hauteurs du village, pour en faire ensuite des confitures succulentes.
On trouve justement dans ce gâteau le goût de cette confiture que j'ai incorporée à une des mousses. L'autre et parfumée à la pêche, et les mirabelles rôties décorent l'extérieur.

J'avoue que je ne m'attendais pas à un
e telle réussite. A force de rater complètement les mousses pour cause de mauvaise utilisation de la gélatine, ou de génoise qui "glisse par en dessous" du moule, j'avais quelque peu perdu confiance. Mais cette fois, aucun problème, tout s'est déroulé comme sur des roulettes, de la génoise en passant par les mousses et le décor.

Mais venons-en plutôt à la recette :

Douceur de fin d'été

Ingrédients : pour 5 personnes, soit un gâteau de 20 cm de diamètre.

Pour la génoise : (noter que l'on peut augmenter les proportions d'un oeuf en plus pour obtenir des couches de génoise un peu plus épaisses et plus f
aciles à découper à l'horizontal).

- 70 gr de farine
- 20 gr de beurre

- 2 oeufs

- 70 gr de sucre

Pour les mousses :


- 15 cl de crème liquide entière

- 50 gr de gelée de mûres

- 1 pêche + un peu de sucre

- 2 feuilles de gélatine


Pour le décor :

- 200 gr de pâte d'amande verte

- quelques mirabelles

- chantilly

- chocolat noir

Préparation :
A commencer la veille !

>> La génoise :
Préchauffer le four à 180°C.

Beurrer un moule d'environ 21 cm de large (la génoise se réduit à la c
uisson).

Faire fondre le beurre, réserver.
Mélanger dans un cul de poule les oeufs et le sucre, et les battre au batteur électrique au dessus d'un bain-marie frémissant jusqu'à ce que le mélange devienne blanc, mousseux, et épaississe en augmentant de volume.

Retirer du feu et continuer à battre pendant environ 2 minutes.

Prélever 2 cuillères à soupe de ce mélange et l'incorporer au beurre fondu.

Verser la farine en pluie sur le mélange sucre-oeufs en soulevant délicatement avec une spatule.
Incorporer ensuite le beurre.
Verser dans un moule et cuire 10 à 15 minutes en surveillant souvent. /!\ La génoise reste assez pâle, même cuite !

Laisser refroidir dans le moule, puis démouler sur une grille.

Couper en 3 horizontalement, en part à peu près égales.

>> Les mousses :


Placer au congèl le cul-de-poule et les branches du batteur. La crème doit être au réfrigérateur.
Mettre la gélatine à ramollir dans une assiette d'eau froide.
Monter ensuite la crème en chantilly (mais sans sucre) comme indiqué ici.
Partager cette chantilly en deux parts égales.


> 1) La mousse pêche : Couper la pêche en deux ; la première moitié sera mixée en purée, la deuxième coupée en dés. Chauffer la purée + un peu de sucre au micro-ondes avec la gélatine dessus. La gélatine va fondre. Mélanger, et incorporer cette purée à la première moitié de crème. Ré
server au frais. Garder également les dés de fruits de côté.

> 2) La mousse mûre : Chauffer la gelée de mûres avec la gélatine, mélanger, incorporer à l'autre moitié de crème. Réserver au frais.


>> Montage :


Sur le plat de service : Poser le rond de génoise le plus épais (si tant est qu'il y en ait un plus épais que les autres), l'entourer du cercle (le mien est réglable, c'est plus facile héhé !), répartir les dés de pêche, puis couvrir de mousse.
Encore une autre génoise, la mousse mûre, la dernière génoise, et hop ! au frais pendant plusieurs heures !

>> Décor :


Etaler la pâte d'amande e
ntre deux feuilles de papier transparent, au rouleau. Enlever le cercle du gâteau, et le recouvrir de pâte d'amande. Manger les chutes.

Remettre au frais le temps de faire les filigranes en chocolat :
Au bain-marie, faire fondre un peu de chocolat. Le mettre encore chaud dans un sac plastique (j'utilise un sac de congélation) que l'on troue (un tout petit trou, pour obtenir quelque chose de fin) et strier, zébrer, surtout ne pas réfléchir, se laisser aller au hasard car c'est ce qui donne les plus beaux résultats !

Réfrigérer encore 1 à 2 heures, puis terminer le décor avec une chantilly et quelques fruits selon l'humeur du moment !



PS : Pardon, dans mon impatience de vous livrer la recette j'ai oublié de dire que ce gâteau était pour célébrer les 18 ans de ma soeur ! Joyeux anniversaire Coline !
Je suis incorrigible.




La salade de haricots verts de Jamie Oliver


En feuilletant mon cookbook by Jamie Oliver, nommé Version Originale (supers recettes faciles et supers photos aussi, avec des commentaires sympas de Jamie à chaque fois), une recette de salade m'a particulièrement tapée dans l'oeil (bien qu'elle soit loin d'être la seule, enfin...), c'est cette "bonne vieille salade de haricots verts" qu'il déclare avoir mangé dans un bistrot en France.
Moi qui n'avait connu que les salades fadasses aux haricots froids de ma cantine, cette recette pourtant si simple m'a plu.

Les jours passent, puis vient le moment où dans le Champion du coin, on se prend d'affection pour ces jolis haricots verts en vrac dans un petit bac du rayon légumes, et là, on se sent comme aimantée, poussée par une force invisible, l'envie soudaine d'y plonger la main pour saisir par poignées les pauvres haricots frêles qui ne demandent qu'à être mangées. Et c'est ce que j'ai fait. L'envie de tester cette recette m'a poussée à l'inimaginable, la folie totale : acheter des haricots frais, alors que les surgelés suremballés m'attendaient deux rayons plus loin. Sauf qu'on ne regrette jamais d'avoir acheté des haricots verts frais car : 1) c'est nettement meilleur, 2) c'est plus écolo.
Heureusement les miens furent dépourvus de fils (ceux-là qui restent coincés entre les dents quand on les manges). Un vrai bonheur.
Et cette salade ! Simple, et j'irai même jusqu'à dire merveilleuse en bouche car fondante à souhait !

La bonne vieille salade d'haricots verts (by Jamie Oliver)

Ingrédients : pour 5 personnes

- 5 poignées d'haricots frais
- 1 oignon ou échalotte
- 1 gousse d'ail
- 1 cuillère à soupe de moutarde
- 1 à 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- sel, poivre

Préparation :

Equeuter les haricots que d'un côté en laissant la petite fourche (c'est plus joli ainsi).
Les laver. Les cuire à la vapeur dans une cocotte ou à l'eau dans une grande casserole.

Pendant ce temps émincer l'oignon et l'ail et les faire revenir à l'huile d'olive dans une poêle (on peut aussi choisir de ne pas les cuire, mais moi je les préfère ainsi).
Mélanger dans le plat de service la moutarde, le vinaigre, l'huile, un peu de sel et poivre, et les oignons avec l'ail.

Egoutter les haricots, puis les mélanger encore brûlants à la sauce (elle donnera davantage de goût aux haricots de cette façon).

Laisser refroidir sans les mettre au frigo. Déguster lorsqu'ils ont entièrement refroidi.



25 août 2007

Curry de légumes aux lentilles


Fondant, plein de saveurs exotiques, reconstituant, complet et végétarien, ce plat est idéal le soir après une dure journée !

Curry de légumes aux lentilles

Ingrédients : pour 4 à 5 personnes

- 1 gros oignon
- 1 gousse d'ail
- 2 à 3 courgettes
- 5 pommes de terre moyennes
- 2 verres de lentilles vertes
- 1 cuillère à café de curry
- une pincée de cumin en poudre
- 200 ml de lait de coco
- 1 grand verre de bouillon de légumes
- sel

Préparation :

Précuire les pommes de terres et les lentilles à la cocotte minute afin qu'ils soient quasi-cuits.
Dans une sauteuse, faire revenir l'oignon émincé dans une peu d'huile d'olive, ajouter la gousse d'ail hachée, les courgettes en rondelles. Faire cuire à feu moyen, ajouter un peu de bouillon pour éviter le dessèchement.
Ajouter les pommes de terres en dés et les lentilles, puis le reste de bouillon afin qu'ils continuent doucement leur cuisson.
Mettre les épices, un peu de sel.
Faire réduire un peu (les liquides superflus doivent s'évaporer), puis couvrir et laisser mijoter 10 à 20 minutes.
Ajouter le lait de coco, laisser mijoter encore.

Laisser refroidir quelques minutes avant de le servir, avec un bouquet de persil.

Ce plat est également excellent réchauffé.


24 août 2007

Tartelettes aux poires à la crème noisette



Oui, encore des tartes ! C'est la folie en ce moment. Normal, c'est ma pâtisserie préférée. Aujourd'hui ce sont les poires et les noisettes (encore !) qui seront à l'honneur. Pour changer de l'ultra-classique poire-amandes dite "Tarte Bourdaloue" que l'on trouve dans toutes les pâtisseries de tous les patelins de France et de Navarre, j'ai décidé de remplacer un seul ingrédient -les amandes- par mes noisettes de chez G.Detou.
Suivez le guide...

Tartelettes aux poires à la crème noisette

Ingrédients : pour environ 6 à 7 tartelettes

- 1 pâte sablée
- des poires

La crème noisette :
- 30 gr de beurre
- 60 gr de sucre
- 60 gr de noisettes grillées puis moulues
- 1 oeuf
- 1 cuillère à café d'eau de vie ou de rhum

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Etaler la pâte dans des moules à tartelettes beurrés et farinés légèrement.

Faire la crème : mélanger le beurre fondu, le sucre, les noisettes, l'oeuf, puis l'alcool.

Dans chaque tartelette, garnir d'un fond de crème, puis de poires coupées en huit, et finir par la crème.
Enfourner et faire cuire autant de temps qu'il faut pour que ça cuise (20 min pour moi).


23 août 2007

Tarte pêches-noisettes



Quoi faire lorsque l'on reçoit 4 amies un bel après-midi d'été ? Une tarte ! Avec des fruits de saison comme ces pêches de vigne, et pourquoi pas quelques noisettes achetées chez G.Detou ? Une tarte simple avec la pâte + les fruits, à la mode "et pis c'est tout", sans "güss" (mais de quoi tu causes Lunye ?), ça veut dire sans flan, crème ni autre garniture que le fruit pur (et les noisettes, héhé).
On ne peut pas faire cela avec n'importe quels fruits. Par exemple les pommes ou les poires se dessècheraient à la cuisson et ce ne serait pas très bon. Dans ce cas c'est plutôt la Tatin qui sera de mise si l'on veut une tarte uniquement fruits-pâte.

Revenons-en à nos mouton :

Tarte Pêches-Noisettes

Ingrédients :

- 1 pâte sablée
- des pêches
- de la semoule de blé fine
- du sucre
- des noisettes grillées

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Etaler la pâte dans le moule fariné, la piquer avec une fourchette.
Saupoudrer le fond d'une petite cuillerée à soupe de semoule fine (afin qu'elle absorbe le surplus de jus).
Disposer les pêches pelées coupées en tranches. Saupoudrer de noisettes coupées en deux ou en quatre. Ajouter un peu de sucre.

Enfourner pour un temps de cuisson variant entre 20 et 40 minutes (ou plus, tout dépend de votre four, le mien déconne alors je ne me risquerai pas à vous donner une fausse information).

Inutile de vous dire que c'est délicieux, frais, et assez léger pour une tarte (assez, j'ai bien dit).

21 août 2007

Gâteau réconfortant pommes-peanuts


Parce qu'il a plu toute la journée, parce-que quand il pleut rien de mieux que d'aller se réchauffer dans la cuisine étriquée entre le four et le gaz, écouter la radio, et préparer un de ces gâteaux embaumants à la pomme.
En Angleterre j'aii acheté des
Paleskin peanuts venant d'Afrique du Sud, on dirait des cacahuètes, mais en est-ce vraiment ? En tous cas ça a le goût, enfin, impossible de le savoir, y'a quasi-rien à ce propos sur internet. Pomme-peanut, c'est pas mauvais même si je n'ai pas utilisé des pommes fraîches (ah bon ?) mais ma confiture de pommes-tatin de Pierre Hermé confectionnée il y a quelque jours.
La base du gâteau est celle de Station Gourmande, j'ai pas mal modifié les ingrédients (pas les dose). Cette base s'avère très convaincante, et je pense qu'elle ira bien avec n'importe quel gâteau aux fruits.
J'ai à nouveau mis 1/4 de farine intégrale, ce qui donne plus de goût au gâteau (et c'est sain en plus, alors pourquoi s'en priver ? la vie est trop courte !).

Gâteau pomme-peanuts

Ingrédients : pour 10 personnes

- 125 g de beurre
- 50 g de sucre (la confiture est déjà très sucrée)
- 3 œufs
- 200 g de farine (dont ¼ d’intégrale)
- ½ sachet de levure chimique
- 150 gr de confiture « pomme-tatin »
- 2 pommes en lamelles
- Vanille liquide
- 100 g de Paleskin peanuts

Préparation :

Préchauffer le four à 190°.

Réchauffer le beurre pour qu’il soit à température ambiante.

Mélanger le beurre et le sucre. Ajoutez les oeufs un à un.

Verser la farine et la levure.

Incorporer la confiture, les pommes, la vanille.

Beurrer un moule et versez la préparation. Saupoudrer de peanuts grillés puis mondés (frottez-les vigoureusement dans un torchon propre après le grillage, la peau s’enlèvera facilement).

Enfourner dans un four à 150° pour 30 minutes.


20 août 2007

Poulet au beurre de cacahuètes


C'est la nom d'un plat qui ne laisse pas indifférent. Ceux qui n'y ont pas encore goûté vont hausser les sourcils, du genre "ça alors, ça existe vraiment ?", d'autres qui font attention à leur ligne vont les froncer "Ohlala, encore un plat bien gras, je vais prendre au moins 10 kg en un soir !", et enfin il y a ceux qui ont déjà goûté et qui sont un peu réticents, ou ceux qui aiment un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !

Ce n'est pas compliqué, encore faut-il avoir l'ingrédient phare, et pouvoir finir la boîte dans les 3 semaines qui viennent après l'ouverture.
N'en faites pas de trop grandes quantités, au risque de virer à l'écoeurement, et surtout, servez avec du riz. Le riz, c'est très important aussi.

Merci à Céline pour la recette qu'elle a pris chez Omelette.

Poulet au beurre de cacahuètes

Ingrédients : pour 4 personnes

- 4 escalopes de poulet
- 2 citrons verts
- 1 branche de thym, 1 de coriandre (ou basilic frais)
- 2 gousses d'ail
- 1 oignon (deux pour moi)
- 2 grosses tomates
- 3 CS d'huile
- 1 CS de concentré de tomate (sauce tomate pour moi)
- 1 cc de gingembre en poudre (je n’en avais pas)
- 2 CS de beurre de cacahuète
- 2 CS de crème fraîche

Préparation :

Couper le poulet en morceaux et le faire mariner avec le jus de citron, le thym et l'ail pressé au moins 2h à une nuit (au mieux). Emincer l'oignon, peler les tomates et les couper en morceaux.

Dans une cocotte, faire revenir les oignons dans l'huile d'olive et quand ils sont dorés, ajouter le poulet, les tomates, le concentré de tomates dilué dans 15 cl d'eau, la coriandre ciselée (ou basilic frais) et le gingembre.
Bien mélanger et laisser mijoter 20 minutes.
Ajouter le beurre de cacahuète, saler et laisser encore mijoter 10 minutes.
Ajouter la crème fraiche à la fin.




17 août 2007

Le bonheur est dans les choses simples

Tournesol dans un champ en Bourgogne

Il paraît que là-haut, dans le Nord, il existe une ville qui s'appelle Paris. Ouais, et même que c'est la capitale de la France, et que y'a beaucoup de gens qui y vivent...

Revenant d'un périple familial à Paris, je me replonge dans les choses saines et simples de la vie, à commencer par l'air que l'on respire et le doux bruit des oiseaux le matin au réveil.
Ah, Paris (Ah, ça oui on peut le dire !), c'est à la fois une ville fascinante et différente, mais aussi une ville fatigante. Fatigante, parce-que c'est une ville. Rien à faire, je suis résolument une fille de la campagne, c'est comme ça. Le bruit, l'agitation incessante des voitures, les trottoirs bondés, les grands immeubles qui nous enserrent font que l'on se sent étouffer, on est oppressé. Mais c'est partout pareil, pas qu'a Paris vous me direz, et vous aurez bien sûr raison. C'est pourquoi je ne suis pas une citadine-née.
J'ai aussi été quelque peu envoûtée par Paris, et par son charme "à la française" qu'elle sait particulièrement bien cultiver (tourisme oblige...). Les grands immeubles du début du 19ème siècle, l'Art Nouveau (qui date du 19ème siècle aussi) avec les barrières de métro, Montmartre, les grands magasins, tous les clichés y sont. Le passage d'un petit homme en béret-baguette-sous-le-bras ne me choquerai même pas. Beaucoup de vélos, de Vélibres aussi...
Et les animations comme Paris-Plage, le quartier latin renforcent ce côté convivial. On a vu des gens pique-niquer comme ça, par terre avec la couverture et la bouteille de vin sur le Pont des Arts, chose que jamais je n'aurai imaginé. C'est très sympa.

Comme je ne vais pas tous les 4 du mois dans notre chère capitale, j'avais imprimé les bonnes adresses de Pascale à Paris. Pas de chance, beaucoup de magasins fermaient au mois d'août, mais FORT HEUREUSEMENT, j'ai pu découvrir l'incroyable, le magique, l'objet des rêves les plus fous de toutes les bloggeuses qui n'habitent pas Paris : G. Detou. Une petite épicerie à l'ancienne dans une rue charmante du 2ème arrondissement, où l'on trouve de grandes quantités d'ingrédients dont on aurait parfois peu soupçonné l'existence, comme les tranches de melon confites, l'huile de pistaches, et... et... et... du chocolat (!), des sacs de 1kg de noisettes entières épluchées et grillées s'il vous plaît, à prix de gros, des pistaches mondées, enfin tout le nécessaire pour faire de la pâtisserie. Je m'arrête là pour la description du magasin, sinon j'y passerai la soirée.

Bref, pour en arriver au titre de l'article, après Paris nous faisons escale en Bourgogne, chez des amies dans leur vieux moulin au milieu des champs. Une vraie bâtisse rurale à l'ancienne. Et en réentendant le doux son des oiseaux, de la rivière, l'air pur charriant des odeurs d'herbe fraîche et de fruits mûrs, j'ai réalisé a quel point les Parisiens pouvaient être malheureux. Ou à quel point ils ne connaissaient pas leur malheur. Bref, on a beau avoir un G. Detour à 3 stations de métro, on n'aura pas la chance de marcher dans l'herbe sauvage, aller voir les moutons du champ d'en-face, ou de simplement voir à quoi ressemble l'horizon. Ni de cueillir ses propres pommes, nectarines et quetsches qui poussent dans son jardin. Nous avons aidé à ramasser les fruits, et c'est en tendant la main pour attraper une quetsche, en l'ouvrant en deux après l'avoir rapidement essuyée sur mon tee-shirt et en mordant dedans à pleines dents, que j'ai pensé : le bonheur est si simple, qu'il devrait être là plus souvent. Simple, et pourtant tant recherché.
Okay, j'arrête de délirer sur la notion très philosophique du bonheur pour me consacrer à ce que je vais vous présenter aujourd'hui et qui reflète à merveille cette simplicité : une tarte (parce-que c'est mon dessert préféré) aux quetsches, et pis c'est tout. Pas d'autre garniture que le fruit pur, c'est ce qu'il y a de meilleur, enfin pour ce fruit-là (mais pour beaucoup d'autres aussi).



La recette est ô combien simplissime :

Tarte aux quetsches
Ingrédients :

- 1 pâte sablée
- 1 cuillère à soupe de semoule de blé fine
- des quetsches

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Etaler la pâte sablée au rouleau, la placer dans le moule à tarte beurré ou couvert d'un papier sulfurisé, la piquer avec une fourchette, la saupoudrer de semoule afin que les fruits ne la détrempent pas trop, car ils rendent beaucoup de jus.
Placer les quetsches coupées en deux bien serrées, sur le dos, en rosace.
Enfourner.
Une fois cuite, la laisser refroidir avant de la déguster.

09 août 2007

A la recherche du muffin parfait, épisode 1 : je l'ai trouvé !


Il y a un mois en Angleterre j'ai goûté un muffin aux blueberries(= myrtilles) absolument DELICIEUX sur un marché de Cambridge. Il était à la fois aérien et fondant, avec une croûte presque croustillante... un pur moment de bonheur pour mes papilles. Pourtant les muffins, je pensais connaître. Et je trouvais ça bon mais pas extraordinaire non plus quoi. Je n'avais pas goûté les "vrais" bons muffins comme celui-ci.
Le lendemain j'en ai acheté un, aux blueberries aussi, chez MacDonald. Je ne l'ai pas terminé tellement c'était beurk ! Pâteux, trop sucré, mou, pas crousti-aérien.
De retour en France, je me suis dis que je me mettrai en quête de la recette parfaite. J'ai commencé par ôdélices, car j'avais déjà fait les muffins orange-chocolat il y a deux ans. Deux ans, c'est loin et je n'avais plus aucun souvenir du goût et de la texture.
J'ai mis une bonne part de farine intégrale, et ôôôô^h, quel délice ! Exactement ce dont je rêvais !
En plus poire-chocolat ça n'est jamais mauvais. Bref, j'adopte la recette définitivement (enfin, rien ne m'empêchera de tenter des changement) et je suis contente d'avoir réussit du premier coup !

Muffins poire-chocolat ( base de la recette : ôdélices)


Ingrédients :

- 250 gr de farine (soit 150 gr de farine blanche et 100 gr de farine intégrale)
- 80 gr de sucre + 1 sachet de sucre vanillé
- un peu de cannelle
- 1 paquet de 11 gr de levure chimique
- 60 gr de beurre froid
- 2 oeufs
- 20 cl de lait
- 150 gr de pépites de chocolat (ou du chocolat en tablette cassé en petits morceaux)
- 3 poires épluchées et coupées en dés

Préparation :

Préchauffer le four à 220C.
Dans un saladier, mettre la farine, la levure, le sucre, le sucre vanillé et la cannelle. Ajouter le beurre froid coupé en dés et mélanger du bout des doigts pour obtenir des miettes.
Dans un autre saladier, mélanger les œufs et le lait.
Ajouter au 1er mélange sans trop remuer, il doit rester plein de grumeaux.
Incorporer les poires et les pépites de chocolat.
Remplir les moules à muffins.
Faire cuire de 15 à 20 min.

Déguster tiède, enfin je trouve cela meilleur.

De retour du Sud Ouest...

Me revoici après une escapade dans les Landes puis au Pays-Basque en camping avec mes parents. Pleins de photos pour vous mettre dans l'ambiance :

Les forêts landaises, avec leurs pins.

La tourte landaise achetée sur le marché : de la pâte filo (la traditionnelle se fait plutôt avec une pâte à l'huile, enfin, je pense qu'avec la filo c'est plus léger et feuilleté), et au centre des pommes, poires ou pruneaux, et de l'Armagnac. C'est bon et parfumé.


Drôles de fleurs...

... et l'incontournable Pastis landais, acheté sur le marché (j'adore faire les marchés dans les petits villages en été !). C'est un gâteau très aérien, avec de la levure de boulanger et parfumé à la fleur d'oranger ou à l'anisette.

Cacao, pistaches, oranges confites.

Vanille.


Il y avait aussi beaucoup de pâtisseries aux pignons de pin.

De beaux champignons qui ont poussé au creux d'un arbre, au Pays-Basque cette fois.




Plongée au coeur d'un gâteau Basque bien épais (et succulent d'ailleurs) : La pâte est sablée, et au coeur on trouve une riche crème pâtissière qui ressemble à du flan pâtissier une fois cuite...



Pariès, ses "Mouchous" (sorte de macarons nougatés) et ses chocolats (St Jean-de-Luz).

La vitrine du chocolatier Henriet à Biarritz (cher, mais de qualité).


San Sebastian, Espagne (non loin de la frontière) :


Ville réputée pour ses tapas. On n'en a pas mangé, par contre au début on est choqué de voir l'état des restos à tapas : plein de petits papiers jonchent le sol ! Mais au bout du quatrième resto on commence à comprendre que ça doit être une habitude de jeter au sol les petits papiers qui servent à manger les tapas sans se salir les doigts.
Les plats remplis de tapas (qui sont des petites tartines, ou petites bouchées, avec fruits de mers, légumes, etc...) sont posés sur le compoir et on picore debout, tout en discutant.