J'aime beaucoup les cheesecake. Je les aime encore mieux depuis que je suis partie vivre un an au Canada, à Toronto, pour mes études.
J'ai pu y déguster les cheesecakes les plus originaux, les plus orgiaques, les plus régressifs. Je m'approvisionnais toujours au même endroit : Future Bakery & Café, qui fait aussi des brunch fabuleux. Leur vitrine est particulièrement alléchante, je ne savais jamais quoi choisir. Chaque part me coûtait 6$. Et j'en avais pour mon argent, car les portions étaient tellement énormes que je les mangeait souvent en deux fois. De mémoire, j'ai testé le classique avec un coulis de myrtilles, un autre avec des pommes caramélisées on the top façon "tatin", ou encore avec une couche de brownie aux noix de pécan dessus.
La ville de Toronto m'a particulièrement marquée pour l'effervescence de ses cafés, de ses cuisines venues des quatre coins du monde qui se mêlent et se démêlent. Ma curiosité gustative n'a jamais été autant stimulée qu'à Toronto. Les Canadiens sont très sensibles à la qualité de leur nourriture, et l'alimentation bio et végétarienne est très répandue. A l'inverse, ça ne les empêche pas de vendre les pires hot-dog au coin de la rue...
Mais revenons à nos cheesecake.
Depuis peu, le Philadelphia Cream Cheese est arrivé dans les supermarchés français. Quelle bénédiction ! Avec le Philadelphia, la voie des vrais cheesecake américains s'ouvre enfin. Mais je dois aussi remercier Loukoum, qui nous apprend tout sur les secrets des cheesecake dans son article Petite leçon de cheesecake. C'est sur son blog que j'ai puisé ma recette devenue fétiche : ici.
J'ai divisé par deux les proportions, mais j'ai gardé intact les proportions pour la base biscuité, car j'aime quand celle-ci est très présente en bouche.
Un cheesecake, c'est quand même ultra-simple à réaliser. Tout le secret réside dans la cuisson lente (160°C pas plus) afin que la préparation prenne doucement, sans choc thermique.
J'ai cuit le cheesecake dans un moule à cake pour justement profiter pleinement de la croûte biscuitée. Bien entendu, j'ai bien tapissé le moule de papier cuisson de toutes parts, pour un démoulage optimal.
Je l'ai dégusté (ah non pardon : je le déguste, car il en reste encore !) avec de la compote pomme-rhubarbe, et une cuillerée de confiture de cerises (ce ménage à trois est simplement PARFAIT !).
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