29 juin 2007

Cake chou fleur / noisettes



Depuis le début de ce blog, aucun cake salé ! Pourtant c'est facile à faire, et ça sert pour tout : brunch, slunch, pique-nique, ou repas du soir tout simple...
La recette est adaptée de celle du blog "Le chou de bruxelle".

Etpuis, il me manquait deux révélation à vous faire :

- Je suis résolument une matinale. Je détetste me lever plus tard que neuf heures trente, quand le soleil est déjà radieux, et que tout le monde est déjà debout. J'ai l'impression que j'ai manqué quelque chose !

- Depuis quelques temps, je ne regarde presque plus la télé. Quelques films parfois, quelques émissions sympas, mais pour les infos je préfère la radio. En fait, j'ai perdu l'habitude de la télé, car j'ai beaucoup moins de temps, et surtout une lassitude face à ces feuilletons américains, ces pubs interminables, ces émissions people... bref, envie de changement quoi !

Cake au chou fleur et noisettes

Ingrédients :

- 200 gr de chou fleur cuit à la vapeur
- 150 gr de farine (j'ai mis 50 gr de farine de seigle, 100 gr de farine de blé blanche)
- 65 gr de noisettes coupées en deux et légèrement grillées à la poêle.
- 4 tranches de jambon
- 3 oeufs
- 50 gr de parmesan râpé
- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 2 cl de lait
- 1/4 de cuillère à café de curry
- 1 cuillère à café de levure chimique
- sel, poivre

Préparation :

Battre les oeufs avec l'huile.
Ajouter la farine et la poudre à lever tamisées. La pâte est assez ferme, ajouter alors 2 cl de lait pour l'assouplir.
Incorporer les choux cuits à la vapeur, détaillés en branches. Verser les noisettes coupées en deux et grillées à la poêle (pour révéler leur saveur) et le jambon coupé en lamelles.
Bien mélanger, assaisonner avec le parmesan, le curry, le sel et poivre (gouter avant!).
Verser dans un moule à cake et cuire à 180° pendant 45 minutes.

Démouler, laisser refroidir sur une grille, et déguster : la croûte est toute croustillante, l'intérieur moelleux, sauf lorsque l'on croque dans une noisette grillée, mmhhh !

27 juin 2007

La philosophie des lasagnes


Aujourd'hui, j'ai décidé de rendre ce blog un peu plus philosophique. Pour commencer, introduisons-nous dans le monde loufoque mais-pas-tant-que-ça-finalement des Shadoks. J'avais trouvé une "devise Shadoks" sur ce blog, et comme j'aime fouiller les greniers d'internet, j'ai découvert plusieurs sites sur ces drôles d'oiseaux (oui, j'ai eut du mal à réaliser à quoi pouvaient correspondre ces bestioles !). Et la devise du jour sera :

A nous d'y réfléchir...

Et puisque je me sens bien partie, je vais enchaîner sur quelque chose qui n'a -apparemment- rien à voir : les lasagnes.
Quel lien entre lasagnes et philo ? Et entre lasagnes et shadoks ? Aucun... apparemment.

En tous cas, ceux qui connaissent par coeur la recette variante des lasagnes bolognaises, à savoir les lasagnes saumon-épinard-ricotta devenue un classique, passez votre chemin. Sauf si toutes vos tentatives de lasagnage ont échoué, ce qui est peu probable.

Au fait, les lasagnes c'est quoi ? Des pâtes ? Un gratin de pâtes ? N'empêche, quelle géniale idée ils ont eut les italiens d'avoir inventé ce plat (d'ailleurs, ce n'est pas le seul plat de ce pays qui ravit nos papilles) ! Cette empilade de pâtes ayant absorbé le jus goûteux de sauces délicieuses, la garniture qui s'y mêle, font de ce plat une gourmandise dont il ne faudrait pas abuser, d'abord parce-que c'est assez conséquent comme plat, et aussi parce-que trop de lasagnes tue les lasagnes.
Retenons une chose et une seule : bolognaise, saumon, légumes, etc... peu importe, le tout est de mettre suffisamment de liquide (donc, de sauce) pour recouvrir les pâtes, afin qu'elles cuisent.

Lasagnes saumon, épinards, ricotta

Ingrédients : pour 5 personnes

- 300 gr d'épinards hachés
- 125 gr de ricotta
- sel

- 3 pavés de saumon (soit 300 gr)

- une béchamel (je vous laisse le loisir de prendre votre recette perso, quelle faveur !)

- sauce tomate, pour combler les trous
- gruyère pour gratiner
- lasagnes précuites

Préparation : (pas le temps de tout détaillez, mais vous savez faire de toute façon !)

Dans le plat à gratin bien beurré svp,
Alternez
Feuilles de pâte,
Epinards et Ricotta bien mélangés,
Béchamel,
Feuilles de pâte,
Epinards enRicottés,
Saumon cru, émietté,
Béchamel, sauce tomate,
Feuilles de pâte,
Béchamel... ET AU FOUR !

Sans oublier, le fromage, bien râpé, à faire gratiner 10 minutes sous le gril !

Pas mal le slam improvisé, j'avais une soudaine envie de mettre ma recette aux vers !

24 juin 2007

Tatin aux abricots



C'est la pleine saison des abricots, et comme elle est assez courte, profitons-en pour faire de bons desserts, comme par exemple cette tarte tatin divine avec sa pâte sablée trop bonne, et ses fruits acidulés ! Pour moi, les meilleurs tartes aux fruits sont celles qui réussissent avec simplement deux ingrédients majeurs : une bonne pâte bien gourmande, et des bons fruits ! Pas besoin d'appareil aux amandes, la pâte doit suffire à mettre en valeur les fruits ! J'aime beaucoup les tartes tatin, et je pense que ce mode de préparation convient bien aux abricots, dont l'acidité est alors adoucie par la caramélisation. Mais je vous assure que je n'ai pas mis beaucoup de sucre (de toute façon je n'aime pas quand c'est trop sucré).

J'ai commencé par une pâte sablée bretonne, comme toujours. Sauf que j'ai doublé les proportions, et j'ai congelé la deuxième pâte obtenue une fois étalée. J'ai utilisé un oeuf entier pour les deux pâtes, soit 1/2 oeuf par pâte au lieu d'un jeune seul initialement. Ainsi, la pâte s'effrite moins ce qui est préférable pour les Tatins.

J'ai précuit les abricots dans une sauteuse comme le préconise Anne. Il rendent ainsi moins de jus (j'ai des souvenirs désastreux de Tatins qui, au démoulage laissaient s'échapper une rivière de jus inondant toute la cuisine !).

Je ne suis absolument pas inspirée pour les deux révélations qui me restent à faire... aller, je les reportes au prochain billet !

Tatin aux abricots

Ingrédients : pour 5 personnes

- 1 pâte sablée bretonne
- 1 kg d'abricots frais
- 15 gr de beurre
- 2 cuillères à soupe de sucre (cassonade)

- du fromage blanc pour manger avec

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Laver les abricots, les couper en deux, enlever le noyau.
Faire cuire les oreillons d'abricots dans une sauteuse avec 5 cl d'eau. Une fois qu'ils ont rendu pas mal de jus et qu'ils emblent cuits, les égoutter dans une passoire.

Beurrer un moule à manquer, parsemer le fond de sucre, et placer en rosace les abricots égouttés. Déposer la pâte étalée dessus. La piquer avec une fourchette, et enfourner jusqu'à ce que la pâte soit dorée.

Sortir du four, laisser refroidir environ 5 minutes, et démouler sur la plat de service.

Et déguster avec du fromage blanc, c'est le must du must, il apporte une douceur (même sans le sucrer) qui contraste avec l'acidité -relative- des fruits !

23 juin 2007

Saveurs de nos terroirs : il n'est jamais trop tard !

J'avais vraiment envie de participer à la proposition d'Elvira : présenter un plat de notre "terroir", d'où on vient, ou d'où on est actuellement. Mon coeur a longtemps balancé entre les 3 "terroirs" auxquels je suis attachée : La Bretagne de ma Maman, où je passe souvent les vacances d'été, galettes bretonnes, crêpes, kuign amann et kig ha farz ; l'Alsace de mon Papa, les Späzels, Kouglof, Choucroute, Forêt Noire, et bredele de ma Mamie ; et enfin le Dauphiné où je vis depuis quasiment ma naissance...
J'ai hérité d'un fort patrimoine culinaire avec vraiment deux horizons différents : l'Alsace et la Bretagne. Deux régions où la tradition culinaire reste très ancrée dans les familles, à ce que j'ai pu voir en tous cas. En Bretagne, même les grandes surfaces pullulent de produits très locaux introuvables ailleurs (gâteaux bretons, etc...). En Alsace, toutes les familles font des Bredele (petits gâteaux de Noël) en décembre.

A Grenoble, la tradition est moindre. A part dans les refuges très typiques en montagne qui attirent beaucoup les touristes, les gens ne mangent presque plus de vrais plats traditionnels (notez que je dis cela en toute subjectivité, mais le contraste avec l'Alsace et la Bretagne est fort quand même). Peut-être parce-que c'est une région qui accueille des personnes venant de tous les horizons, français et étrangers.

La cuisine dauphinoise s'inspire beaucoup de l'Italie voisine, on a également beaucoup de fromages (car beaucoup de vaches/chèvres en montagne), de pommes de terre, et de légumes en tous genres : cardons, blettes, chou, etc...

Tout le monde connait le gratin dauphinois servi dans toutes les cantines, ou la tartiflette (qui d'ailleurs n'a rien de traditionnel puisqu'elle a été inventée il y a quelques années pour relancer les ventes de Reblochon), et peut-être que certains connaissent les ravioles, que l'on vend dans les grandes surfaces sous formes de raviolis très fins (et assez bourratifs, hein ?) ce sont les Ravioles de Royan.
Mais je vous présente ici un autre type de ravioles : pommes de terre, Saint Marcellin, persil, oeufs, le tout mélangé pour faire une grosse pâte. Dans mon petit livre de recettes, ils préconisent le pochage ou la friture, mais j'ai choisi la poêle. Et j'ai obtenu de belles croquettes croquantes et onctueuses, vraiment bonnes avec une salade aux noix (de Grenoble bien sûr !). Celle-cis sont appelées "preires des Hautes-Alpes".
En réalité, le mot "raviole" englobe différents mets composés de pommes de terre, fromage, oeufs, et la recette change selon le lieu.

Venons-en à la recette : elle est tirée du livre "Cuisine des Alpes dauphinoises" aux Editions Libris. Très beau livre d'ailleurs. Simple et beau.



Ravioles, ou "preires" des Hautes-Alpes

Ingrédients : pour 6 personnes

- 6 grosses pommes de terre
- 1 Saint-Marcellin
- 2 ou 3 oeufs ( 1 seul suffit sinon la pâte est trop liquide)
- farine
- 1 poignée de persil haché
- sel, poivre

Préparation :

Faire cuire les pommes de terre à la vapeur. Les éplucher et les écraser à la fourchette dans un saladier. Ajouter le Saint-Marcellin en l'écrasant, le persil, le sel et poivre, puis l'oeuf.
Confectionner des boudins de pâte (environ 2 cm de diamètre) à couper en rondelles. Ajouter de la farine si la pâte est trop liquide. Laisser reposer deux heures.
Poêler ces ravioles jusqu'à ce qu'elles soient dorées.

Je viens de vous donner la recette telle que je la referai mais en réalité j'avais mis 2 oeufs, et je n'ai pas fait de boudins mais j'ai déposé la pâte par cuillerées (elle était assez liquide) dans une poêle chaude. J'ai obtenu des croquettes. C'était très bon aussi !

A accompagner de salade bien sûr.

Sablés complets amandes et chocolat


Une envie soudaine de faire des petits biscuits pour le goûter... me voilà donc partie pour des sablés ! Oui mais attention, j'ai choisi la santé-attitude non pas en réduisant la quantité de beurre, mais en utilisant des farines complètes de seigle et de sarrasin, et du sucre complet ! C'est loin d'être mauvais, je dirai même que c'est super bon ! Cela apporte un goût nouveau, et on a l'impression de croquer dans quelque chose de vraiment personnel et original. Les amandes et le chocolat contribuent grandement à la sensation de bonheur intense et de plénitude totale ressentie lors de la dégustation...

Continuons nos révélations (cf le jeu des "taguages"), je vais en donner deux autres :
- Il y a certains aliments que l'on aimait avant, puis, suite à des expériences malheureuses dues à des mauvaises digestions par exemple (vous voyez ce dont je veux parler), ces derniers nous dégoutent, et impossible d'en avaler de nouveau. Je pense aux pruneaux, au jambon, à la palette à la diable, à ces énormes pavés de boeuf durs à mâcher... C'est souvent de la viande. D'ailleurs, je ne suis pas très carnivore, voire pas du tout, toujours est-il que je pourrai très bien m'en passer. Excepté le poulet, la viande hachée dans les gratins, ou un rôti de porc bien préparé. J'en mange, mais ça ne me fait rien : ni exceptionnellement bon, ni mauvais.
Pour le poisson, c'est très différent : j'aime le saumon, les crevettes, la truite, les moules et le thon (en miettes à l'huile d'olive... hum !).

- Je fais très très rarement une même recette deux fois. Sauf ultra-bonne-recette- rien-à-changer, j'essaie de faire différemment celles que j'apprécie, avec d'autres parfums, d'autres fruits, enfin j'essaie constamment de rechercher quelque chose de nouveau.

Sablés complets amandes et chocolat

Ingrédients :

- 120 gr de farine : ¼ de seigle, ¼ de sarrasin, ½ blanche
- 1 pointe à couteau de levure chimique

- 60 gr de beurre
- 50 gr de sucre de canne complet
- 1 jaune d'oeuf
- 50 gr de chocolat coupé en carrés
- 50 gr d’amandes non-mondées coupés grossièrement


Préparation :

Mettre les farines dans un saladier avec la levure, incorporer le beurre froid coupé en cubes en l'effritant du bout des doigts dans la farine. Ajouter le sucre.
Ajouter le jaune d'oeuf et former une boule (si la pâte est trop sèche, verser quelques gouttes d'eau pour la travailler plus facilement).
Couvrir et laisser reposer 1 heure au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°C.
Abaisser la pâte sur un plan de travail fariné et découper des sablés ronds dans la pâte.

Ensuite j’étale un mélange de chocolat et d’amandes sur le plan de travail, et je retourne mon sablé dessus en appuyant afin qu’ils s’incrustent dans la pâte.

Les poser sur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé et faire cuire environ 10 min (approximatif).

19 juin 2007

Mouss'cheese'apple'crumble




Quel nom donner à un dessert qui, à la base, n'a pas du nom, puisqu'il sort tout droit de l'imagination ? J'imagine à quel point cela doit être dur pour les grands pâtissiers d'inventer un nom pour leurs nouveaux desserts. Il faut à la fois qu'il donne envie, tout en reflétant le plus précisément la réalité, sans systématiquement tomber dans le descriptif pur. En tous cas, j'ai longtemps réfléchit pour le dessert que je vous présente ici. Il est composé de 3 couches : une partie mousseuse au fromage blanc qui n'est autre qu'une recette de gâteau au fromage blanc, des pommes/bananes fondantes compotées, et un crumble croustillant (qui le fut un peu moins à cause de ce satané temps lourd et humide qui pèse sur notre "cuvette grenobloise").
J'ai opté pour la version anglaise, car après tout, "crumble" est un mot anglais. On procède de bas en haut : la mousse au "cheese"(fromage blanc), puis les "apples", et enfin le crumble.
Et si on poussait plus loin l'analyse, on pourrait dire que cela produit une gradation, avec des résonnances entre "mousse" et "cheese" et une allitération en [ss] pour insister sur le côté mousseux, puis un son commun entre "apple" et crumble". Finalement, le nom dans son ensemble forme un chiasme avec en premier et en dernier "mousse" et "crumble" qui qualifient la texture et au centre "cheese" et "apple" qui qualifient la matière utilisée. Le fait d'avoir placé aux extrémités "mousse" et "crumble" montre un contraste réel entre une texture mousseuse et légère, et une autre croustillante à souhait !
J'avoue qu'en inventant ce nom, je ne m'attendais pas à autant de choses à dire dessus !

Sinon, j'ai été taguée par Acesse, mais j'ai décidé de faire mes 7 révélations au fil des messages... en voici trois :
On commence par une révélation culinaire :
- Je n'aime pas les bonbon gélatineux, caoutchouteux, translucides... je ne me souviens pas avoir réellement aimé un jour, bien qu'étant plus jeune je pouvais en avaler deux-trois lors d'anniversaires. Ma déception était toujours immense lorsque dans les anniversaires où j'étais invitée, on annonçait que le gâteau n'était pas un habituel gâteau au chocolat, mais un gâteau en bonbons ! Beurk, cet amas de sucre bariolé et écoeurant rien qu'à le regarder !
Autre anecdote : lors d'un camp dans la montagne il y a déjà quelques années, j'avais apporté un paquet de Crocodiles que j'avais laissé dans la tente pour les déguster au retour d'une randonnée... seulement il a fait tellement chaud sous cette tente que lorsque nous sommes revenus, les Crocodiles n'étaient plus qu'une horrible pâte liquide, visqueuse et collante... Je n'ai même pas osé ouvrir le paquet, j'étais écoeurée pour le reste de mes jours !
Ensuite, il y a les "bonbons intermédiaires" à mi-chemin entre des "douceurs" et du bonbon, comme les Smarties, les M&M's, les nougats. Là, ça va déjà mieux car j'ai l'impression de manger quelque chose de plus "naturel"... Et, il faut dire qu'il y a du chocolat dedans donc ça change tout !
Enfin, on a les vraies douceurs : le chocolat.

- Et le chocolat, je ne l'aime QUE noir. Oui, je suis loin d'être la seule mais je trouve ça fou que les goûts puissent changer si radicalement entre chocolat au lait et noir (le blanc, ne m'en parlez même pas, et c'est pas du vrai chocolat d'abord !). Moi je trouve le chocolat au lait trop écoeurant et pas assez chocolaté (trop sucré en fait), et d'autres trouvent le chocolat noir trop amer.
Soyez prévenus, j'ai choisi mon parti : c'est chocolat noir, sinon rien !

- Je trouve révoltant les gens qui tuent les petites bêtes d'un coup, sans essayer avant de les faire partir pacifiquement. Bien sûr il m'arrive d'assassiner araignées coriaces et autres moustiques, mais dégainer systématiquement la tapette à mouche pour la moindre guêpe ou araignée qui passe, c'est comme un génocide, non ?

Maintenant si vous le voulez bien, passons à table, le dessert est servi :

Mouss'cheese'apple'crumble

Ingrédients : pour 5 personnes

Le gâteau au fromage blanc et groseilles :
- 250 gr de fromage blanc
- 30 gr de maïzena ou farine de châtaigne
- 40 gr de sucre
- extrait de vanille
- 1 oeuf
- 1 poignée de groseilles équeutées

Les fruits :
- 4 pommes
- 1 banane
- un peu de sucre
- cannelle

Le crumble :
- 80 gr de farine de châtaigne
- 50 gr de cassonade
- 60 gr de beurre

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.

Préparer la pâte à gâteau au fromage blanc :

Dans un bol, fouetter ensemble le fromage blanc, les jaunes d'oeufs, la maïzena, le sucre, la vanille.

Dans un autre récipient, battre les blancs en neige ferme.
Ajouter les blancs battus et les groseilles au mélange de fromage blanc et mélanger très délicatement pour ne pas casser les blancs.
Sur un plat en pyrex indéformable (c'est primordial si l'on utilise des cercle à pâtisseries, car en se déformant, la pâte risque de couler sous les cercle, ce serait la cata !) déposer une feuille de papier sulfurisé, puis les cercle beurrés, et les remplir de pâte.
Cuire au four jusqu'à ce que la pointe d'un couteau plantée dedans en ressorte sèche.

Couper les pommes en lamelles, et les poêlées dans une poêle anti-adhésive avec un peu de beurre, un peu de sucre et de la cannelle. Couvrir pour éviter qu'elles ne sèchent de trop.
Couper la banane en rondelles mais ne pas la poêler.

Faire le crumble : Mélanger du bout des doigts la farine de châtaigne, la cassonade et le beurre mou jusqu'à obtenir une grosse semoule.

Sortir les gâteaux au fromage blanc cuits des cercles et les poser sur les assiettes de service.

Laver les cercles, et les remplir de fruits (pommes poêlées + banane en rondelles), et émietter le crumble dessus.
Cuire à nouveau pendant environ 20 minutes ou +, ou -.

Une fois refroidis, déposer sur chaque gâteau au fromage blanc la deuxième partie.

Déguster à température ambiante.

17 juin 2007

La moussaka super-papa !



Eh oui, fallait-il s'y attendre ? Voici un plat réalisé à la demande de mon Papa (pour ceux qui ne le savent pas, la fête des pères c'est aujourd'hui !). Cela tombait bien car j'avais envie depuis longtemps d'une bonne moussaka.
J'aime bien faire du salé car on fait un peu au feeling "Tiens, je vais ajouter un peu d'herbes de Provence", "Et si je mettais une courgette ?" bref, un tas de petites modifs pour vraiment faire à son goût. Vraiment, dans cette moussaka, y'a rien à changer. Rien, c'est parfait !

Moussaka

Ingrédients : pour 5 personnes

- 3 aubergines
- 1 courgette
- 2 oignons
- 1 gousse d'ail
- 6 pommes de terre
- 2 tomates
- 350 gr de viande hachée
- huile d'olive
- sel, poivre
- piment d'Espelette
- herbes de Provence
- basilic

- de la sauce béchamel (environ 1/3 d'une petite casserole)
- 100 gr de gruyère râpé

Préparation :

1. Laver les légumes.

2. Eplucher, puis cuire les patates au micro-ondes.

3. Couper la courgette et les aubergines en rondelles. Faire chauffer de l'huile d'olive dans une grande sauteuse, y faire cuire les courgettes et aubergines avec le couvercle. Saler, et saupoudrer d'une cuillère à café de piment d'Espelette, et d'un peu de basilic. Remuer de temps en temps.

4. Faire une croix au couteau dans la peau des tomates. Les plonger à peine 20 secondes dans une casserole d'eau bouillante. Les égoutter, puis détacher la peau (elle s'enlève ainsi sans difficulté). Epépiner les tomates, et les couper en petits dés.

Préchauffer le four à 200°C.

5. Emincer les oignons, écraser ou hacher l'ail. Dans une poêle, faire frire l'ail et les oignons dans un peu d'huile d'olive. Ajouter la viande hachée préalablement bien salée et poivrée. Faire cuire à feu vif. Ajouter en dernier les tomates.

6. Dans un plat à gratin huilé : déposer au fond les patates en rondelles, puis la moitié des aubergines, un peu de sauce béchamel, la viande hachée, un peu d'herbes de Provence, le reste d'aubergines, le reste de béchamel.

7. Cuire au four environ ?min (mon four déglingue tellement que je préfère ne rien dire, mais faites comme pour vos gratins habituels). Dix minutes avant la fin, parsemer de gruyère râpé et faire gratiner encore.
Laisser refroidir 30 minutes avant de déguster, ce serait dommage de se cramer la langue.

La salade est la meilleure amie de la moussaka.

Tuiles au sésame

Pourquoi au sésame ?
C'est vrai ça, d'habitude les tuiles, c'est aux amandes, et c'est comme ça qu'on les aimes ! Etpuis, si tu mets du sésame, ça va pas bien marcher, personne n'aimera.
Tu commences par du sésame, et tu finis par de la mayonnaise, des escargots, ou du gazon !

Et pourquoi pas ?
En même temps, si on n'innovait pas de temps en temps, on en serait encore au temps de cavernes, voire pire, l'homme des cavernes étant déjà évolué.

C'est pourquoi ce midi, j'ai préparé des tuiles au sésame.

Tuiles au sésame

Ingrédients :

- 100 gr de sucre
- 50 gr de beurre
- 50 gr de farine
- 2 blancs d'oeufs
- 100 gr de graines de sésame

Préparation :

Préchauffer le four à 230°C.
Battre ensemble (au fouet à main) les blancs d'oeufs et le sucre. Ajouter la farine, le beurre légèrement fondu, et les 2/3 de graines de sésame.
Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé déposer à la cuillère des petits tas de pâte et les aplatir légèrement.
Les saupoudrer de sésame restant et d'une traînée de sucre.

Faire cuire 5 à 10 minutes jusqu'à ce que les bords soient bien dorés et le coeur encore beige.
Les détacher immédiatement à l'aide d'un couteau et leur faire prendre la forme de tuiles en les plaquant sur un rouleau à pâtisserie, ou des verres...
Attention, il faut vous dépêcher car elles durcissent très vite en refroidissant !

A conserver dans une boîte hermétique après complet refroidissement, et à déguster idéalement avec une boule de glace... au gazon !

14 juin 2007

Le gâteau au yaourt banane/fruits rouges



Dans le but de fêter un peu la fin de mes exams écrits, et donner du courage à ma soeur qui en a encore beaucoup, j'avais décidé avant-hier de faire un bon gâteau au yaourt, léger donc, avec beaucoup de bananes pour un effet clafoutis (ouais, j'aurai pu mettre une banane de moins), et un gâteau bien consistant, mais ô combien pas du tout gras (eh oui, c'est un gâteau au yaourt à la base !). Et pour la base j'ai utilisé celle de Dorie Greenspan, découverte sur le blog d'Estelle, qui est vraiment très bonne, et moelleuse.
Et cette fois-ci, j'ai pesé la farine et les autres ingrédients parce-que à chaque fois que je fais un gâteau au yaourt, j'en ai marre de mesurer tous les ingrédients dans le pot du yaourt.
Pour éviter l'effet clafoutis (pas mauvais néanmoins), j'aurai pu mettre une banane de moins, et pourquoi pas les couper en rondelles ?

Gâteau au yaourt banane/fruits rouges

Ingrédients :

- 210 gr de farine
- 2 cuillères à café de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 2 yaourts nature de 125 gr chacun
- 175 gr de sucre
- 3 oeufs
- 80 ml d'huile végétale (olive pour moi)
- 2 ou 3 petites bananes
- 80 gr de fruits rouges surgelés

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.

Beurrer et moule à cake (+ le couvrir de papier sulfurisé pour un démoulage optimal).

Mélanger d'une part la farine, la levure, et le sel.

D'autre part, fouetter le yaourt, le sucre, les oeufs jusqu'à obtenir un mélange homogène.

Ecraser les bananes à la fourchette, ou les couper en rondelles, ou pourquoi pas un mélange des deux...
Incorporer les bananes aux yaourts-sucre-oeufs.

Verser en pluie la farine tout en mélangeant au fouet, puis incorporer l'huile.

Saupoudrer légèrement les fruits rouges de farine pour qu'ils ne tombent pas au fond.

Verser la moitié de la pâte dans le moule, ajouter les fruits rouges, puis recouvrir ces derniers de pâte.

Enfourner pour 50 minutes. Surveiller souvent. Le gâteau est cuit lorsque la pointe d'un couteau enfoncée dedans en ressort sèche (sans coulis de pâte).

Laisser refroidir, puis démouler sur une grille.

A déguster à toute heure !

13 juin 2007

Financiers banane/nutella



En ce moment je fais du total régressif avec des ingrédients qui marchent à tous les coups, et extras pour le goûter : banane et Nutella. Les deux réunis dans de délicieux et fondants financiers fabuleux pour finir cinq blancs d'oeufs au congèl, Fffffmmmhhh, que c'est bon ! Laissons place à la recette :

Financiers banane/Nutella

Ingrédients :

- 125 gr de sucre
- 135 gr de farine
- 115 gr de beurre
- 5 blancs d'oeufs
- 2 petites bananes
- du Nutella

Préparation :

Mélanger le sucre et la farine.

Faire fondre le beurre.
Battre en neige 2 des cinq blancs d'oeufs.
Incorporer les 3 blancs non-battus à la farine, le beurre fondu, les bananes écrasées à la fourchette, puis les blancs battus en mélangeant délicatement entre chaque.

Préchauffer le four à 220°C (180°C pour moi).

Dans les empreintes en silicone, verser la moitié de pâte, une cuillère généreuse de Nutella (vous connaissez le refrain : "plus y'en a, meilleur c'est !"), et recouvrir de pâte.

Faire cuire autant de temps qu'il faut pour que ça cuise (je ne mets plus le temps car je me suis aperçue que j'avais un four totalement bizarre, avec une concordance temps de cuisson/cuisson réelle, vraiment débridée).



03 juin 2007

Charlotte si simple aux fraises et aux framboises



Bonne fête Maman !

Si simple, parce-qu'il vous faut quelques biscuits à la cuillère, une crème liquide entière à monter en chantilly avec du sucre, et des fraises, belles, rouges et bien mûres, (et aussi quelques framboises cueillies du jour) pour une charlotte très printanière et pleine d'amour !

On y va : préparez-la la veille !

Charlotte fraises et framboises

Ingrédients : pour 5 personnes

- biscuits à la cuillère
- 25 cl de crème liquide entière
- du sucre (j'ai mis au pif, oups !)
- 500 gr de fraises et 125 gr de framboises
- et du chocolat pour les décors (chocolat noir, sinon rien, hein ?)

Préparation :

Placer un cul-de-poule et les branches du batteur électrique au congélateur. S'assurer que la crème est bien froide, la laisser au frigo jusqu'au dernier moment.

Laver les fraises sans les équeuter. Ne pas laver les framboises.
Couper en petits quartiers les fraises, les saupoudrer de sucre et laisser "mariner". Le jus qui se dégagera de la marinade servira à l'imbibage des biscuits.
Tapisser un plat haut de papier film. Pour un meilleur démoulage, faire couler quelques gouttes d'eau avant de mettre le papier film.

Imbiber les biscuits à la cuillère du jus de fraises et compléter avec un peu d'eau. Placer les biscuits sur les parois du moule.

Sortir le cul-de-poule, les branches du batteur et la crème et battre la crème en chantilly, avec du sucre (faites au goût pour le sucre, et attention aux projections de crème !!!).

Une fois ferme, garnir la charlotte avec crème, fruits, biscuits imbibés, crème, fruits, crème, biscuits... jusqu'en haut du moule (évidemment).
Café crème/Café crème et croissants chauds (Eluard, pour ceux qui ont passé le bac français, on se comprend).

Placer dessus une assiette plate, et mettre au frigo pendant au moins 4 heures (1 nuit c'est mieux).

Pour les décors en chocolat... heu, je ferai un post spécial la prochaine fois.

Démouler la charlotte au TOUT DERNIER MOMENT, car si elle attend plus de 10 minutes, le risque d'effondrement sera imminent.

Servir avec tout l'amour du monde.

Tarte à la rhubarble


Juste la photo... la recette viendra ensuite, pour cause de révisions du bac... d'ailleurs, le blog sera en pause jusqu'au 13 juin. Enfin, je vous posterai quand même les photos pour vous faire saliver un peu !

(19 juin) : La recette : tirée du livre Le Larousse des Desserts de Pierre Hermé

Tarte à la rhubarbe

Ingrédients :

- 1 pâte sablée

- 600 gr de rhubarbe
- 60 gr de sucre

- 1 oeuf
- 75 gr de sucre
- 25 gr de lait (soit 2,5 cuillères à soupe)
- 25 gr de crème liquide
- 25 gr de poudre de noisette
- 50 gr de beurre

Préparation :

La veille, nettoyer la rhubarbe, l'éplucher pour enlever la fine enveloppe autour des tiges.
La couper en tronçons de 1 cm, saupoudrer de 60 gr sucre en poudre et laisser macérer au frigo toute la nuit.

Préparer la pâte sablée.
Egoutter la rhubarbe pendant 1/2 heure minimum.
Préchauffer le four à 180°C.
Garnir un moule de pâte sablée. La piquer avec une fourchette. Pré-cuire cette pâte pendant 15 minutes.

Battre l'oeufs, le sucre, ajouter le lait, la crème, la poudre de noisette, le beurre fondu. Mélanger.
Sortir la pâte pré-cuite, disposer les tronçons de rhubarbe dessus, verser la crème, puis faire cuire encore 15 minutes ou plus si nécessaire.

Servir complètement refroidi (avec du fromage blanc...).