Il paraît que là-haut, dans le Nord, il existe une ville qui s'appelle Paris. Ouais, et même que c'est la capitale de la France, et que y'a beaucoup de gens qui y vivent...
Revenant d'un périple familial à Paris, je me replonge dans les choses saines et simples de la vie, à commencer par l'air que l'on respire et le doux bruit des oiseaux le matin au réveil.
Ah, Paris (Ah, ça oui on peut le dire !), c'est à la fois une ville fascinante et différente, mais aussi une ville fatigante. Fatigante, parce-que c'est une ville. Rien à faire, je suis résolument une fille de la campagne, c'est comme ça. Le bruit, l'agitation incessante des voitures, les trottoirs bondés, les grands immeubles qui nous enserrent font que l'on se sent étouffer, on est oppressé. Mais c'est partout pareil, pas qu'a Paris vous me direz, et vous aurez bien sûr raison. C'est pourquoi je ne suis pas une citadine-née.
J'ai aussi été quelque peu envoûtée par Paris, et par son charme "à la française" qu'elle sait particulièrement bien cultiver (tourisme oblige...). Les grands immeubles du début du 19ème siècle, l'Art Nouveau (qui date du 19ème siècle aussi) avec les barrières de métro, Montmartre, les grands magasins, tous les clichés y sont. Le passage d'un petit homme en béret-baguette-sous-le-bras ne me choquerai même pas. Beaucoup de vélos, de Vélibres aussi...
Et les animations comme Paris-Plage, le quartier latin renforcent ce côté convivial. On a vu des gens pique-niquer comme ça, par terre avec la couverture et la bouteille de vin sur le Pont des Arts, chose que jamais je n'aurai imaginé. C'est très sympa.
Comme je ne vais pas tous les 4 du mois dans notre chère capitale, j'avais imprimé les bonnes adresses de Pascale à Paris. Pas de chance, beaucoup de magasins fermaient au mois d'août, mais FORT HEUREUSEMENT, j'ai pu découvrir l'incroyable, le magique, l'objet des rêves les plus fous de toutes les bloggeuses qui n'habitent pas Paris : G. Detou. Une petite épicerie à l'ancienne dans une rue charmante du 2ème arrondissement, où l'on trouve de grandes quantités d'ingrédients dont on aurait parfois peu soupçonné l'existence, comme les tranches de melon confites, l'huile de pistaches, et... et... et... du chocolat (!), des sacs de 1kg de noisettes entières épluchées et grillées s'il vous plaît, à prix de gros, des pistaches mondées, enfin tout le nécessaire pour faire de la pâtisserie. Je m'arrête là pour la description du magasin, sinon j'y passerai la soirée.
Bref, pour en arriver au titre de l'article, après Paris nous faisons escale en Bourgogne, chez des amies dans leur vieux moulin au milieu des champs. Une vraie bâtisse rurale à l'ancienne. Et en réentendant le doux son des oiseaux, de la rivière, l'air pur charriant des odeurs d'herbe fraîche et de fruits mûrs, j'ai réalisé a quel point les Parisiens pouvaient être malheureux. Ou à quel point ils ne connaissaient pas leur malheur. Bref, on a beau avoir un G. Detour à 3 stations de métro, on n'aura pas la chance de marcher dans l'herbe sauvage, aller voir les moutons du champ d'en-face, ou de simplement voir à quoi ressemble l'horizon. Ni de cueillir ses propres pommes, nectarines et quetsches qui poussent dans son jardin. Nous avons aidé à ramasser les fruits, et c'est en tendant la main pour attraper une quetsche, en l'ouvrant en deux après l'avoir rapidement essuyée sur mon tee-shirt et en mordant dedans à pleines dents, que j'ai pensé : le bonheur est si simple, qu'il devrait être là plus souvent. Simple, et pourtant tant recherché.
Okay, j'arrête de délirer sur la notion très philosophique du bonheur pour me consacrer à ce que je vais vous présenter aujourd'hui et qui reflète à merveille cette simplicité : une tarte (parce-que c'est mon dessert préféré) aux quetsches, et pis c'est tout. Pas d'autre garniture que le fruit pur, c'est ce qu'il y a de meilleur, enfin pour ce fruit-là (mais pour beaucoup d'autres aussi).
La recette est ô combien simplissime :
Revenant d'un périple familial à Paris, je me replonge dans les choses saines et simples de la vie, à commencer par l'air que l'on respire et le doux bruit des oiseaux le matin au réveil.
Ah, Paris (Ah, ça oui on peut le dire !), c'est à la fois une ville fascinante et différente, mais aussi une ville fatigante. Fatigante, parce-que c'est une ville. Rien à faire, je suis résolument une fille de la campagne, c'est comme ça. Le bruit, l'agitation incessante des voitures, les trottoirs bondés, les grands immeubles qui nous enserrent font que l'on se sent étouffer, on est oppressé. Mais c'est partout pareil, pas qu'a Paris vous me direz, et vous aurez bien sûr raison. C'est pourquoi je ne suis pas une citadine-née.
J'ai aussi été quelque peu envoûtée par Paris, et par son charme "à la française" qu'elle sait particulièrement bien cultiver (tourisme oblige...). Les grands immeubles du début du 19ème siècle, l'Art Nouveau (qui date du 19ème siècle aussi) avec les barrières de métro, Montmartre, les grands magasins, tous les clichés y sont. Le passage d'un petit homme en béret-baguette-sous-le-bras ne me choquerai même pas. Beaucoup de vélos, de Vélibres aussi...
Et les animations comme Paris-Plage, le quartier latin renforcent ce côté convivial. On a vu des gens pique-niquer comme ça, par terre avec la couverture et la bouteille de vin sur le Pont des Arts, chose que jamais je n'aurai imaginé. C'est très sympa.
Comme je ne vais pas tous les 4 du mois dans notre chère capitale, j'avais imprimé les bonnes adresses de Pascale à Paris. Pas de chance, beaucoup de magasins fermaient au mois d'août, mais FORT HEUREUSEMENT, j'ai pu découvrir l'incroyable, le magique, l'objet des rêves les plus fous de toutes les bloggeuses qui n'habitent pas Paris : G. Detou. Une petite épicerie à l'ancienne dans une rue charmante du 2ème arrondissement, où l'on trouve de grandes quantités d'ingrédients dont on aurait parfois peu soupçonné l'existence, comme les tranches de melon confites, l'huile de pistaches, et... et... et... du chocolat (!), des sacs de 1kg de noisettes entières épluchées et grillées s'il vous plaît, à prix de gros, des pistaches mondées, enfin tout le nécessaire pour faire de la pâtisserie. Je m'arrête là pour la description du magasin, sinon j'y passerai la soirée.
Bref, pour en arriver au titre de l'article, après Paris nous faisons escale en Bourgogne, chez des amies dans leur vieux moulin au milieu des champs. Une vraie bâtisse rurale à l'ancienne. Et en réentendant le doux son des oiseaux, de la rivière, l'air pur charriant des odeurs d'herbe fraîche et de fruits mûrs, j'ai réalisé a quel point les Parisiens pouvaient être malheureux. Ou à quel point ils ne connaissaient pas leur malheur. Bref, on a beau avoir un G. Detour à 3 stations de métro, on n'aura pas la chance de marcher dans l'herbe sauvage, aller voir les moutons du champ d'en-face, ou de simplement voir à quoi ressemble l'horizon. Ni de cueillir ses propres pommes, nectarines et quetsches qui poussent dans son jardin. Nous avons aidé à ramasser les fruits, et c'est en tendant la main pour attraper une quetsche, en l'ouvrant en deux après l'avoir rapidement essuyée sur mon tee-shirt et en mordant dedans à pleines dents, que j'ai pensé : le bonheur est si simple, qu'il devrait être là plus souvent. Simple, et pourtant tant recherché.
Okay, j'arrête de délirer sur la notion très philosophique du bonheur pour me consacrer à ce que je vais vous présenter aujourd'hui et qui reflète à merveille cette simplicité : une tarte (parce-que c'est mon dessert préféré) aux quetsches, et pis c'est tout. Pas d'autre garniture que le fruit pur, c'est ce qu'il y a de meilleur, enfin pour ce fruit-là (mais pour beaucoup d'autres aussi).
La recette est ô combien simplissime :
Tarte aux quetsches
Ingrédients :
- 1 pâte sablée
- 1 cuillère à soupe de semoule de blé fine
- des quetsches
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C.
Etaler la pâte sablée au rouleau, la placer dans le moule à tarte beurré ou couvert d'un papier sulfurisé, la piquer avec une fourchette, la saupoudrer de semoule afin que les fruits ne la détrempent pas trop, car ils rendent beaucoup de jus.
Placer les quetsches coupées en deux bien serrées, sur le dos, en rosace.
Enfourner.
Une fois cuite, la laisser refroidir avant de la déguster.
- 1 pâte sablée
- 1 cuillère à soupe de semoule de blé fine
- des quetsches
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C.
Etaler la pâte sablée au rouleau, la placer dans le moule à tarte beurré ou couvert d'un papier sulfurisé, la piquer avec une fourchette, la saupoudrer de semoule afin que les fruits ne la détrempent pas trop, car ils rendent beaucoup de jus.
Placer les quetsches coupées en deux bien serrées, sur le dos, en rosace.
Enfourner.
Une fois cuite, la laisser refroidir avant de la déguster.
1 commentaire:
Un très joli billet !
Je découvre ton blog avec plaisir...
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